2021
À la frontière de la marionnette, du cabaret transformiste et du «freak show», VENUS est une exploration anatomique au plus près de la chair, entre force, douceur et tendresse.
Louis Ponsolle est invité à créer une performance pour la 2° édition d’un « genre » de festival à Gindou (Lot). Désireux de combiner le travail du textile à la performance, il crée son solo VENUS. En raison de la crise du covid, le festival est annulé mais une captation audiovisuelle est réalisée avec d’autres artistes invités (Julien Andujar, Gwendal Raymond).
Il convoque pour cette création des allusions diverses, allant de la Vénus de Willendorf aux strip-teases burlesques des années 50, des lascives Vénus anatomiques en cire à des symboles de la culture populaire comme les robes de Laura Ingalls ou les sutures approximatives du monstre de Frankenstein.
Les questions de l’éco-féminisme, du « care » et des cultures queer sont au cœur de cette performance.
VENUS est traversé par l’idée du don de soi absolu, des traumas que l’on soigne en silence pour revenir plus fort, de l’amour qui survit et qui résiste : une extirpation de soi-même pour susciter un peu de beauté au milieu du chaos…





© Frederic Caray
VENUS a été créé pour le plateau en 2021, en résidence au Foyer à Marminiac (Atelier de Fabrique Artistique) avec le soutien de la Communauté de communes Cazals-Salviac (Lot) et de VLAM Productions.
Captation vidéo réalisée par Le Gros Indien (Loran Chourrau et Erik Damiano) avec le soutien de l’ONDA (Office National de Diffusion Artistique) dans le cadre du dispositif « écran vivant » ICI
La performance a évolué pour être jouée en extérieur (festival Rebish à Toulouse en juin 2021 +
festival de la Source Bleue à Touzac en juillet 2022 + Théâtre d’Aymare et La Soulane en juillet 2023) ou dans un format cabaret ( Cabaret Tease Bordelo à Nantes en juillet 2021 + Semaine des visibilités queers à Villeurbanne en janvier 2022).

© Claire Dietrich